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  • Date de création
    17 mai 2010
  • Dernière modification
    20 mai 2021

Eléments de législation sur les supports numériques

La législation est un sujet complexe. Merci d'utiliser ce lien pour signaler une erreur constatée dans cette page afin de garder des informations toujours fiables.

Propriété intellectuelle

Le ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche (MENESR) et la conférence des présidents d'université ont conclu le 6 novembre 2014, pour les années civiles 2014 et 2015, un protocole d'accord avec les titulaires de droits d'auteur sur l'utilisation des livres, des œuvres musicales éditées, des publications périodiques et des œuvres des arts visuels à des fins d'illustration des activités d'enseignement et de recherche. Cet accord, qui remplace celui signé le 1er février 2012 pour les années civiles 2012 et 2013, a largement été remanié, tant sur la forme que sur le fond. Il est donc recommandé de se reporter systématiquement à ses stipulations pour l'utilisation d'œuvres protégées par le droit d'auteur.

La loi d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école de la République (n° 2013-595 du 8 juillet 2013) note qu' [...] « il est nécessaire d'élargir le champ de l'exception pédagogique afin de développer l'usage de ressources numériques dans l'éducation. »
Ainsi le Protocole d'accord sur l'utilisation des livres, des œuvres musicales éditées, des publications périodiques et des œuvres des arts visuels à des fins d'illustration des activités d'enseignement et de recherche du 6-11-2014 (Texte intégral du BO) apporte les principales modifications suivantes

1 - L'extension du champ d'application de l'exception pédagogique
[...] en application de la loi du 8 juillet 2013, le champ de l'exception pédagogique est étendu :
- à la formation initiale et continue des enseignants, personnels d'éducation

[...] Ainsi, sont désormais autorisées les utilisations numériques – quel que soit le procédé technique employé – à condition que la diffusion au format numérique des œuvres soit limitée au public directement concerné par l'acte d'enseignement, de formation ou par l'activité de recherche. Les documents diffusés peuvent être stockés par les utilisateurs autorisés (enseignants, chercheurs, élèves, étudiants, etc.) sur un support informatique quel qu'il soit.

Attention [...]le présent accord n'a pas pour effet de permettre l'utilisation des œuvres exclues de l'exception pédagogique (œuvres conçues à des fins pédagogiques – concrètement, les manuels scolaires – et partitions de musique) et des œuvres pour lesquelles la notion d'extrait est inopérante (œuvres des arts visuels) dans le cadre de la formation continue

2 - La modification de certaines définitions

[...]La notion de « formation des enseignants et des chercheurs » [...] prend en compte les différentes modalités de formation (initiale ou continue, en présence ou à distance).

3 - La notion d'« extrait » d'œuvre
[...] la notion d'extrait est modifiée puisqu'elle n'est plus définie par référence à un nombre de pages maximum, mais par la notion plus souple, reposant sur deux conditions cumulatives de « partie ou fragment d'une œuvre d'ampleur raisonnable et non substituable à la création dans son ensemble »

Référence des textes intégraux :

En résumé, sont autorisés :

  • La représentationdans la classe d’œuvres intégrales dès lors qu’elles illustrent le cours. Il en va ainsi de la projection d’une image, d’un document audiovisuel ou de la diffusion d’une chanson qui éclaire un point de l’enseignement ou qui en constitue l’objet principal. Cette représentation collective peut également intervenir pour illustrer le travail qu’un élève présente à la classe.
  • La reproduction temporaire d'œuvres intégrales ou d'extraits d'œuvres exclusivement destinées à la représentation en classe.
  • La reproduction, sur le réseau informatique de l'école (intranet) , d'extraits des œuvres protégées qui servent à illustrer un travail pédagogique. L'accord signé précise que la mise en ligne sur Internet d'extraits des oeuvres  n'est autorisé que dans le cadre d'une publication de thèses (Recherche) et ne concerne donc pas l'école.
    La reproduction d'extraits d'oeuvres sur le site internet de l'école n'est donc pas autorisée.
  • L’archivage numérique de travaux pédagogiques contenant des extraits d’œuvres pour permettre aux enseignants ou aux chercheurs ainsi qu’aux établissements dont ils relèvent de les conserver.
  • N.B : La reproduction numérique d’une œuvre doit faire l’objet d’une déclaration pour permettre d’identifier les œuvres ainsi reproduites. Cette déclaration consiste à compléter le formulaire mis en ligne à l’adresse suivante : http://www. cfcopies.com/declaration-enseignement

Les conditions d'utilisation :

  • Les œuvres utilisées doivent être l’objet d’une mise en perspective pédagogique.
  • Les œuvres utilisées doivent avoir été acquises régulièrement par l’établissement, l’enseignant ou l’élève.
  • Les utilisations autorisées ne doivent donner lieu, directement ou indirectement, à aucune exploitation commerciale.
  • L’auteur et le titre de l’œuvre doivent être mentionnés, sauf si l’identification de l’auteur ou de l’œuvre constitue l’objet d’un exercice pédagogique.
  • Ces accords n’autorisent pas la distribution aux élèves de reproductions intégrales ou partielles d’œuvres protégées fixées sur un CD-R, ou un DVD-R, ni la constitution de bases de données d’œuvres protégées.
  • Les dimensions des œuvres qui peuvent être numérisées et incorporées dans un travail pédagogique mis en ligne sont précisées pour chaque catégorie : 
    pour les livres5 pages par travail pédagogique, sans coupure, avec reproduction en intégralité des œuvres des arts visuels qui y figurent, dans la limite maximum de 20 % de la pagination de l’ouvrage. Dans le cas particulier d’un manuel scolaire, l’extrait ne peut excéder 4 pages consécutives, par travail pédagogique, dans la limite de 5 % de la pagination de l’ouvrage par classe et par an ; 
    pour la pressedeux articles d’une même parution sans excéder 10 % de la pagination
    - pour les arts visuels : le nombre d’œuvres est limité à 20 œuvres par travail pédagogique mis en ligne. Toute reproduction ou représentation numérique de ces œuvres doit avoir sa définition limitée à 400 x 400 pixels et avoir une résolution de 72 DPI.
    - A noter la levée des restrictions tenant au support de l'œuvre audiovisuelle ou cinématographique
    L'utilisation de supports édités du commerce (VHS pré-enregistrée du commerce, DVD vidéo, etc.) ou d'une œuvre cinématographique ou audiovisuelle diffusée sur un service payant (Canal+, Canalsatellite, TPS, service de vidéo à la demande) est désormais possible, dès lors qu'elle se limite à des extraits, ci-après définis :
    • pour les enregistrements musicaux ou les vidéo-musiques : « extraits » s'entend de l'utilisation partielle d'une œuvre, limitée à trente secondes, et inférieure au dixième de la durée totale de l'œuvre intégrale. En cas d'utilisation de plusieurs extraits d'une même œuvre, la durée totale de ces extraits ne peut excéder 15 % de la durée totale de l'œuvre ;
    • pour les œuvres audiovisuelles ou cinématographiques : « extraits » s'entend de parties d'œuvres dont la longueur est limitée à six minutes, et ne pouvant excéder le dixième de la durée totale de l'œuvre intégrale. En cas d'utilisation de plusieurs extraits d'une même œuvre audiovisuelle ou cinématographique, la durée totale de ces extraits ne peut excéder 15 % de la durée totale de l'œuvre.
  • Remarque : La définition de l'exception pédagogique exclut la représentation aux parents d'élève - dans le cadre de spectacle pour exemple- : article L. 122-5 du CPI "La représentation ou la reproduction d'extraits d'oeuvres, sous réserve des oeuvres conçues à des fins pédagogiques, des partitions de musique et des oeuvres réalisées pour une édition numérique de l'écrit, à des fins exclusives d'illustration dans le cadre de l'enseignement et de la recherche, à l'exclusion de toute activité ludique ou récréative, dès lors que le public auquel cette représentation ou cette reproduction est destinée est composé majoritairement d'élèves, d'étudiants, d'enseignants ou de chercheurs directement concernés, que l'utilisation de cette représentation ou cette reproduction ne donne lieu à aucune exploitation commerciale et qu'elle est compensée par une rémunération négociée sur une base forfaitaire sans préjudice de la cession du droit de reproduction par reprographie mentionnée à l'article L. 122-10"

Règle générale :

Les droits de diffusion appartiennent à l'auteur durant sa vie et se prolongent pendant 70 ans après sa mort.

Ainsi vous pouvez publier une photo du Louvre, mais pas de la Pyramide du Louvre (dont son architecte est encore titulaire des droits).

Vous trouverez, aux adresses suivantes, des documents pertinents et utiles sur le droit d'auteur :

Guide des droits sur Internet, très complet, bien documenté et facile d'accès (version pdf possible).

La page sur le droit d'auteur du site "Comment ça marche ?" : définition des droits d'auteur, du copyright, du droit moral, du droit patrimonial, ....

Le site de la SACEM, incontournable si vous souhaitez diffuser des enregistrements...

Le diaporama du RDRI concernant les droits et les TICE

 

Quelques sites proposant des oeuvres libres de droit  

  • livres

Le site ABU propose au téléchargement 288 textes de littérature française (101 auteurs d'Alphonse Allais à Emile Zola, en passant par Victor Hugo ou Molière... ).

  • Sons

Publi Music propose plus d'une vingtaine de CD sur des thèmes variés.

Abydos Multimedia propose un large choix de musiques libres de droit de diffusion.

A bout du fil propose des musiques libres de droit en téléchargement gratuit.

  • Images

Le site Eduscol repère plusieurs sites pour l'Education : http://eduscol.education.fr/cdi/res/banques_dimages_lib

Un réservoir d'images du domaine public sur Eduscol

Bases de données

Les directeurs d'école utilisent fréquemment des fichiers numériques de gestion d'école (listes des classes, imprimés réglementaires, listes électorales, avec renseignements sur les élèves et sur les familles). Or, la loi "Informatique et Liberté" encadre l'usage des bases de données (traitement de données personnelles, respect de la vie privée, préservation de la liberté individuelle).

Un certain nombre de précautions sont à prendre et une certaine éthique doit être respectée.

L'éthique (source : CNIL) :

- En principe, il faut recueillir le consentement de la personne pour utiliser une information qui l’identifie.

- Les données que vous traitez doivent être exactes, complètes et mises à jour.

- Sauf dérogations, vous ne pouvez pas collecter des données sensibles (origines raciales ou ethniques, opinions politiques, philosophiques ou religieuses, appartenance syndicale, données relatives à la vie sexuelle ou à la santé).

- Les informations ne peuvent pas être réutilisées de manière incompatible avec la finalité pour laquelle elles ont été collectées.

- Tout responsable de traitement informatique de données personnelles doit adopter des mesures de sécurité physiques (sécurité des locaux) et logiques (sécurité des systèmes d’information) adaptées à la nature des données et aux risques présentés par le traitement.

- Seules les personnes autorisées peuvent accéder aux données personnelles contenues dans un fichier. Il s’agit : des destinataires explicitement désignés pour en obtenir régulièrement communication, des « tiers autorisés » ayant qualité pour les recevoir de façon ponctuelle et motivée.

- Le responsable d’un fichier doit permettre aux personnes concernées par des informations qu’il détient d'exercer pleinement leurs droits.

Les précautions :

Toute base de données contenant des informations personnelles doit faire l'objet d'une déclaration à la CNIL.
Base élèves a été déclarée nationalement par le M.E.N.

Il est possible de déclarer une base de données directement sur le site de la CNIL (déclaration en ligne) à l'adresse : http://www.cnil.fr/vos-responsabilites/declarer-a-la-cnil/

Une petite dizaine de minutes suffiront pour vous mettre en conformité avec la loi...

Logiciels

Freeware, shareware, logiciels propriétaires, logiciels libres, open source, comment s'y retrouver ? Difficile,... d'autant plus que la confusion est quelquefois entretenue par les éditeurs de logiciels eux-mêmes...

Un logiciel, comme toute création, est soumis à des droits d'auteur. Les concepteurs de logiciels peuvent donc vendre leur production ou choisir de la laisser à la libre disposition des usagers...

Un logiciel "propriétaire" est un logiciel pour lequel le concepteur souhaite protéger sa création et ne divulgue donc pas le code source. Certains concepteurs de ce type de logiciel décident de vendre leurs logiciels. D'autres laissent les usagers utiliser gratuitement leur logiciel (ce sont des "freeware" ou "graticiels"). D'autres encore le proposent au téléchargement en demandant une participation financière (ce sont les "shareware" ou "partagiciels").

Un logiciel "libre" (ou "open source") est un logiciel que le concepteur met à disposition des usagers. Le concepteur accepte aussi de partager le code source (afin de permettre à d'autres d'adapter ou de faire évoluer le logiciel). Néanmoins, certains logiciels libres peuvent être payants (certaines sociétés développent des modules spécifiques à partir de logiciels libres et vendent ensuite ces modules).

Au total, c'est la licence d'utilisation qui stipulera, à coup sûr et de façon fiable, les droits d'utilisation et de duplication d'un logiciel.

Conseil : privilégiez, chaque fois que c'est possible, les logiciels libres et gratuits. En particulier pour la bureautique, Internet, le traitement de l'image ou le traitement du son, les logiciels gratuits sont souvent aussi performants que leurs homologues payants (parfois plus !)... Vous trouverez une sélection de logiciels sur le site du RDRI à la page : "logiciels".

Peut-on installer un logiciel sur plusieurs machines dans une école ?

La réponse va dépendre de la licence d'utilisation du logiciel.

  • Si c'est un logiciel gratuit, vous pouvez l'installer sur autant de machines que vous voulez.
  • Si c'est un logiciel payant, vous devez vérifier quel type de licence vous avez acquis :
    • licence monoposte, vous devez posséder autant de licences que vous aurez réalisé d'installation.
    • licence multiposte, vous devez vérifier le nombre de postes sur lesquels vous avez le droit d'installer le logiciel (cela est spécifié lors de l'achat : licence jusqu'à 10 postes, licence jusqu'à 15 postes, ...).
    • licence sur site, vous pouvez installer le logiciel sur toutes les machines du site, c'est à dire de l'école.

Peut-on obtenir des licences à des tarifs avantageux pour les écoles ?

Oui. Ce sont les licences "open", négociées à des tarifs préférentiels pour les écoles. Vous trouverez les renseignements concernant les licences "open" sur le catalogue Multimedia de Camif Collectivités.

 

Photos d'élèves

Le droit à l'image oblige à certaines précautions si on souhaite publier des photos (ou des vidéos) de ses élèves. En effet, toute personne peut s'opposer à l'utilisation de son image. De plus, même si les cas de détournement de photos d'enfants relèvent plus du fantasme que de la réalité, le fait de publier des photos d'élèves peut être source de problèmes insoupçonnés (cas de séparation conflictuelle par exemple).

La règle sera donc de demander l'autorisation écrite aux responsables légaux de l'élève pour toute publication de photo (ou de vidéo) d'élèves.
Un modèle d'autorisation de publication est proposé sur le site Eduscol :
pour les élèves
pour les adultes

De plus, il faudra préférer les images de faible définition, les photos de groupe, éviter les gros plans et ne jamais indiquer les coordonnées de l'élève (nom, adresse, téléphone, adresse électronique, ...).

Le texte réglementant la photo scolaire est consultable à l'adresse : http://www.education.gouv.fr/bo/2003/24/MENE0301227C.htm

Messagerie

Les risques :

L'utilisation de la messagerie électronique par les élèves nécessite certaines précautions. Le dossier "Juriscol" (site Educnet) fait l'inventaire des risques liés à l'usage de la messagerie électronique :

- "Les courriers électroniques peuvent contenir des précisions sur l'intimité de l'expéditeur ou d'un tiers. La correspondance privée peut être l'occasion de divulguer des informations sur soi-même ou sur des tierces personnes".

- "Le contenu d'un courrier électronique peut nuire à la réputation d'une personne... Les correspondances entretenues par les élèves ou les enseignants doivent respecter la réputation et la dignité des personnes."

- "La fonction « fichier joint » ne doit transmettre des photos privées d’une personne à des tiers qu’avec le consentement de la personne photographiée."

- "Comme toute communication interpersonnelle telle que le téléphone, le courrier électronique peut également être le moyen de harceler une personne."

- "Les messages non sollicités appelés également pourriel ou spamming sont une utilisation abusive du courrier électronique."

- "Par le biais de la fonction "pièce jointe ou attachment", le courrier électronique peut transmettre des fichiers textuels, visuels ou musicaux sans l'autorisation de leur auteur."

- "Par le biais des outils Internet et du courrier électronique en particulier, les utilisateurs peuvent propager des virus pouvant altérer le fonctionnement du matériel informatique, voire le rendre inutilisable. La loi pénale punit ce type d’agissement."

Conseils :

- Il est préférable de ne pas ouvrir de boîte à lettres électronique aux noms des élèves, mais plutôt à un nom générique (du style : "CM2a.pasteur@fai.fr" ou "groupe1.cm2@fai.fr",...). En effet la loi protège la correspondance privée, l'enseignant ne doit donc en aucun cas consulter le contenu du courrier échangé par des élèves par le biais d'une messagerie personnelle. L'article l’article 226-15 du Code pénal stipule : « Le fait, commis de mauvaise foi, d'ouvrir, de supprimer, de retarder ou de détourner des correspondances arrivées ou non à destination et adressées à des tiers, ou d'en prendre frauduleusement connaissance, est puni d'un an d'emprisonnement et de 45000 euros d'amende. Est puni des mêmes peines le fait, commis de mauvaise foi, d'intercepter, de détourner, d'utiliser ou de divulguer des correspondances émises, transmises ou reçues par la voie des télécommunications ou de procéder à l'installation d'appareils conçus pour réaliser de telles interceptions. »

- Il est conseillé de vérifier régulièrement les échanges sur le réseau (quantité de méls échangés, présence de pièces jointes et nature de ces pièces jointes, ...), même si un contrôle systématique n'est pas forcément souhaitable (c'est une contrainte assez lourde...).

Filtrage de l' internet

Usage de l’internet dans le cadre pédagogique et protection des mineurs

La circulaire ministérielle du 18/02/2004 (parue au BO n° 9 du 26/02/2004) impose à toutes les écoles une limitation et un contrôle de l'accès à Internet par les élèves.

Cette circulaire fait donc obligation aux établissements scolaires de prévoir un certain nombre de dispositifs et de mesures propres à limiter l'accès à Internet et à protéger les mineurs.

Plusieurs dispositifs sont ainsi à mettre en oeuvre dans les écoles :
1. Limiter l'accès à Internet par l'installation d'un dispositif de filtrage.
2. Participer à la chaîne de surveillance et d'alerte des incidents liés à l'usage des TICE.
3. Elaborer une charte d'utilisation de l'Internet.

Vous trouverez sur le site Educnet toutes les informations nécessaires :
http://www.educnet.education.fr/services/accompagnement/securite/

De plus un site est dédié à ce problème de la protection des mineurs. Vous y trouverez une quantité de renseignements :

http://eduscol.education.fr/internet-responsable/

1. Limiter l'accès à Internet par l'installation d'un dispositif de filtrage.

L'école ne doit pas permettre aux élèves d'accéder à des sites dont le contenu est indésirable (sites violents, sectaires, pornographiques, ...). Cela nécessite donc une solution de filtrage.

Dans tous les cas, aucune protection n'est fiable à 100%. C'est pourquoi :

- toute recherche sur Internet doit être préparée par l'enseignant,
- pas d'élèves connectés sans présence d'un adulte,
- les moteurs de recherche sont réservés à l'adulte (particulièrement pour la recherche d'images)
- les élèves effectuent des recherches sur des sites présélectionnés par l'enseignant, en fonction de contenus pédagogiques adaptés.

Plusieurs situations sont possibles :

1. L'école dispose d'un serveur mandataire avec un logiciel de filtrage gratuit (Squidgard, Dansguadrian...) comme chacune des écoles primaires de la ville de Lyon (serveur Eole)  ou un logiciel payant.
Dans ce cas, les normes fixées par le Ministère sont respectées.

2. L'école est connectée à Internet par le câble via EPARI (le réseau câblé à très haut débit du Département du Rhône ).
    ou sur le réseau Amplivia (Si en vous rendant sur le site : http://www.mon-ip.com/ip-dynamique.php l'adresse IP qui s'affiche commence par 194.199.xxx.xxx cela siginifie que vous êtes sur le réseau Amplivia).

Parce que Google a modifié les modalités d'accès à ses serveurs (les échanges sont à présent chiffrés) le filtrage installé sur ces 2 réseaux n'est plus en capacité d'analyser le contenu de ces échanges et laisse aboutir des recherches vers descontenus inappropriés.

Pour contourner ce problème, il vous faut suivre la démarche ci-dessous pour configurer chaque navigateur internet utilisé par les élèves.

pdf

Tutoriel DSI (2014)

pdf

Tutoriel simplifié pour Firefox (2019)


3. L'école ne dispose d'aucun moyen de filtrage efficace.
Dans ce cas, le directeur d'école peut solliciter la mise en place d'une prestation de filtrage à l'assistance informatique académique.
Cette demande s'effectue en ligne à  l'adresse  https://assistance.ac-lyon.fr/contacter-support/ .

Dans la rubrique "nouvelle demande", cliquer sur le bouton "panier" à droite du titre "Proxy écoles hors Amplivia", puis sur "Créer la demande" et sur les boutons suivants jusqu'à voir apparaitre le formulaire "Description".

Il vous sera demandé :

• De posséder au moins une adresse IP publique fixe (délivrée par le fournisseur d'accès pour la connexion à Internet).
Pour savoir si votre adresse IP est fixe ou dynamique, vous rendre sur le site : http://www.mon-ip.com/ip-dynamique.php
Votre adresse IP s'affiche et on vous indique si elle est fixe ou dynamique.

• La désignation d'un contact sur site (personnel de l'éducation nationale, identifié par ses nom, téléphone, et adresse courriel).

• La mise en oeuvre d'une configuration spécifique pour les logiciels de « navigation Internet » sur les ordinateurs à protéger.


Dès validation de la demande, la direction des systèmes d'information (DSI) académique
fournira la documentation et les éléments techniques permettant d'accéder au service.

 Dans tous les cas, votre Référent au Numérique Educatif de circonscription peut vous conseiller.
 Pour résumer
en image en vidéo
filtrage 69 video
 Remarque concernant les moteurs de recherche.

Il est possible sur Google de bloquer les résultats explicites  avec SafeSearch ou utiliser avec les élèves des moteurs sécurisés tel que Qwant junior

 2. Participer à la chaîne de surveillance et d'alerte des incidents liés à l'usage des TICE.

Comme nous l'avons déjà dit : aucun système de protection ne peut être fiable à 100%. En effet, les logiciels filtrent en utilisant des "listes noires" (listes de sites indésirables) et des "listes blanches" (listes de sites autorisés). Aussi, des réajustements seront certainement nécessaires. Il faudra, par exemple, signaler l'adresse d'un site violent qui n'aura pas été filtré. C'est pourquoi, tous les enseignants doivent participer à la chaîne de surveillance et d'alerte des incidents liés à l'usage d'outils numériques.

Que faire en cas de problème ?

1. Découverte d'un site Internet inapproprié dans le cadre pédagogique et non bloqué par le dispositif de sélection ou de contrôle mis en œuvre par l'établissement ou l'école.
Deux cas peuvent se présenter selon la solution retenue par l'établissement ou l'école :

- si cette solution est basée sur la "liste noire" nationale, ce site doit être signalé à la cellule qui gère cette liste. Pour cela il suffit de compléter le formulaire disponible à l'adresse http://cri.univ-tlse1.fr/cgi-bin/squidguard_modify.cgi; un moteur d'analyse étudiera la page et décidera de son ajout ;
- si cette solution est basée sur une solution d'un éditeur, il faut alors utiliser les moyens mis à disposition par l'éditeur. Le site peut aussi être signalé à la cellule de gestion de la liste noire par le formulaire http://cri.univ-tlse1.fr/cgi-bin/squidguard_modify.cgi afin de l'ajouter à la "liste noire" nationale.

Dans l'attente de l'ajout à la liste noire du site signalé, il peut être possible de supprimer localement l'accès à ce site par l'intermédiaire de la solution technique mise en œuvre. Il suffit pour cela de se reporter aux fonctionnalités du produit.

Dans tous les cas, il est important de transmettre au chef d'établissement ou au directeur d'école toute demande d'ajout de sites à la "liste noire". Le chef d'établissement pourra alors prendre la responsabilité de supprimer l'accès à un site.

2. Découverte d'un site Internet approprié dans le cadre pédagogique et injustement bloqué.

Deux cas peuvent se présenter selon la solution retenue par l'établissement ou l'école :

- si cette solution se base sur la "liste noire" nationale, ce site doit être signalé à la cellule qui gère cette liste. Pour cela il suffit de compléter le formulaire disponible à l'adresse http://cri.univ-tlse1.fr/cgi-bin/squidguard_modify.cgi ; un moteur d'analyse étudiera la page et décidera de son retrait ;
- si cette solution se base sur une solution d'un éditeur, il faut alors utiliser les moyens mis à disposition par l'éditeur.

Dans l'attente de la suppression du site signalé de la "liste noire", il peut être possible de supprimer localement l'interdiction d'accès à ce site par l'intermédiaire de la solution technique mise en œuvre (ajout du site sur une "liste blanche" locale par exemple). Il suffit pour cela de se reporter aux fonctionnalités du produit.

Dans tous les cas, il est important de transmettre au chef d'établissement ou au directeur d'école toute demande de suppression de sites de la "liste noire". Le chef d'établissement pourra alors prendre la responsabilité d'autoriser l'accès à un site.

3. Consultation par un ou plusieurs élèves de sites Internet inappropriés dans le cadre pédagogique.

Au cours d'une séquence, des élèves peuvent accéder à des sites inappropriés. Si de tels sites sont consultés, la procédure à suivre est la suivante :

- signaler, comme prévu dans le point 1. les sites inappropriés consultés ;
- avertir le chef d'établissement ou le directeur d'école de l'incident ;
- selon le degré de gravité et l'évolution de la situation, le chef d'établissement pourra prévenir la cellule académique chargée de cet aspect, pour une prise en charge par les services académiques.

4. Demande de la part des médias d'explication en cas d'incident.

Dans le cas d'une demande des médias en cas d'incident, le chef d'établissement ou le directeur d'école devra s'adresser à la cellule académique chargée de la sécurité dans le cadre de l'usage pédagogique de l'Internet.
La cellule académique devra s'appuyer sur les services de communication pour transmettre des éléments de réponses aux médias.

5. Découverte d'un site Internet illégal au regard de la loi française.

La loi oblige tout citoyen à signaler tout site Internet découvert. Si une telle découverte a lieu dans le cadre pédagogique, la procédure à suivre est la suivante :

- le site manifestement illégal doit être signalé le plus tôt possible aux autorités compétentes. Ce signalement Ce signalement peut avoir lieu en ligne à l'adresse https://www.internet-signalement.gouv.fr/ (cliquer sur le bouton "Signaler") ;
- signaler, comme prévu dans le point 1. le site afin d'en limiter l'accès ;
- prévenir le chef d'établissement ou le directeur d'école de la procédure engagée ;
- le chef d'établissement et le directeur d'école prévient alors l'IEN de circonscription ou la cellule académique compétente des procédures engagées

Charte Internet

3. Elaborer une charte d'utilisation de l'Internet.

Le BO du 26 février 2004 prévoit la mise en place d'une charte d'utilisation de l'Internet dans les établissements scolaires. Cette charte d’utilisation des ressources TIC doit être établie dans chaque établissement. Elle doit être jointe au règlement intérieur. Afin d’avoir une valeur de contrat entre l’élève et l’établissement, elle devra être signée par les élèves et les parents, pour les élèves mineurs.

Cette charte s’inscrit dans un objectif de sensibilisation et de responsabilisation. Elle vise à promouvoir des comportements de vigilance en amenant les utilisateurs à s’interroger sur la licéité de leurs actes pour une meilleure utilisation raisonnée des TICE.

Toutes les informations concernant cette charte sont disponibles sur le site Educnet à l'adresse :

http://www.educnet.education.fr/services/accompagnement/securite/fichiers/chartesusage

Le RDRI vous propose un modèle de charte "adulte" et un modéle de charte "élève" ainsi qu'une affiche d'information. Vous pouvez bien sûr utiliser ces différents modèles.

Téléchargement

la charte adulte (utilisateurs de l'école) wordau format .doc pdfau format .pdf

la charte élève

un exemple à retravailler avec vos élèves

charte miniature

pdf au format .pdf

 

<   au format image en cliquant sur la miniature.

L'affiche

logo affiche internet NB

Pour une impression en A4 en noir et blanc

logo affiche internet

Pour une impression en A4 (21 x 29,7 cm)

logo affiche internet

Pour une impression en A3 ( 29,7 X 42 cm)

Comment lire les fichiers PDF ?    Les fichiers PDF (que l'on rencontre souvent sur Internet), nécessitent la présence d'un petit logiciel : nous vous conseillons Foxit



 

 

 

 

 
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